À propos de la qualification pour les 8es de finale de la Ligue des Champions et du but tardif de Barcelone qui a privé Liverpool de la première place pour le moment…
Commençons par un compliment pour l’arbitre de Lisbonne. Pendant les périodes où j’ai travaillé dans le football, j’ai assisté à quatre minutes de prolongation, puis il y a eu trois minutes de retard, puis au bout de quatre minutes, l’arbitre a sifflé. Mais cet arbitre a continué à jouer pendant un certain temps, alors peut-être que ce n’était pas à notre avantage cette fois-ci, mais j’aime bien voir ces choses.
Pour le reste, cela ne me dit rien, car si au tennis tu es tête de série numéro un, tu sais qu’il vaut toujours mieux affronter le numéro 24 que d’affronter le numéro huit ou le numéro 12, car c’est un classement qui se fait depuis des années. Mais maintenant, nous sommes dans un nouveau format où certaines équipes sont en tête du classement parce qu’elles ont eu un tirage au sort, ou certaines équipes se situent en bas du classement parce qu’elles ont fait un match nul très difficile. Il est loin de dire que c’est un avantage d’être numéro un ou deux. Nous ne savons toujours pas si c’est un avantage ou non. Vous pourriez avoir de la chance ; vous pourriez être très malchanceux et terminer numéro huit signifie peut-être que vous avez de la chance. Donc, pour moi, cela ne me dit rien. Pour moi, le plus important pour ce soir, c’est que nous avons réussi à sauter une manche et cela en vaut vraiment la peine.
En
ce qui concerne
la performance et les efforts de son équipe face à Lille…
Je suis habitué à [cela] de la part de ces joueurs, mais je leur demande peut-être un peu plus aujourd’hui [c’est] qu’ils ont dû faire preuve de patience parce que si Lille s’en est si bien sorti – 21 matchs invaincus et les équipes qu’ils ont battues en Ligue des champions – c’est que, sans aucun manque de respect, ils n’ont pas les meilleurs joueurs du monde, ils ont de très bons joueurs, mais ils n’en ont pas ont les meilleurs joueurs du monde et le fait d’être capable de le faire aussi bien montre à quel point ils sont disciplinés, à quel point ils veulent au travail et à quel point le manager s’en sort bien là-bas.
Nous n’étions pas en train de forcer [quoi que ce soit] parce qu’ils sont très compacts et très bien défendus. Nous n’avons pas forcé une passe ; nous avons simplement gardé le ballon aussi longtemps que possible. La seule chose qui ne m’a pas plu, c’est que ce n’était pas la première fois ces dernières semaines que l’autre équipe avait une chance et un but, mais c’est peut-être une phase de la saison que nous traversons actuellement.
